mercredi 13 mai 2015

Sisyphe - Open letter to rabble.ca - Support Meghan Murphy suffered a misogynist campaign by the sex industry lobby

Sisyphe - Open letter to rabble.ca - Support Meghan Murphy suffered a misogynist campaign by the sex industry lobby





We, the undersigned, wish to express our deep dissatisfaction with rabble’s response* to the recent attacks on Meghan Murphy.
In past weeks, Meghan Murphy has become the target of a vicious and focused attack that we believe is aimed not only at her—as the most visible voice of a set of feminist principles with which we broadly agree—but at women in general and feminists specifically.
This attack—sparked by an article at Playboy magazine and a petition inspired by the Men’s Rights Movement and women who are known for their promotion of the sex industry—focuses nominally on a brief piece written by Murphy in response to nude photos published of a trans woman named Laverne Cox. Her piece criticized the notion that the publication of highly sexualized, pornographic photographs of a woman or trans woman is “empowering.” We see no fair basis upon which the piece can be characterized as “transphobic.” Moreover, the definition of “transphobia” is, like its partner in discourse, “whorephobia,” a subject of debate. For those of us who still adhere to democratic standards and principles of fair journalism, it is disturbing to see critique converted to “phobia/personal attack” resulting in an end to rational discussion.

Sisyphe - Lettre ouverte à rabble.ca - La journaliste Meghan Murphy visée par une campagne misogyne du lobby de l’industrie du sexe

Sisyphe - Lettre ouverte à rabble.ca - La journaliste Meghan Murphy visée par une campagne misogyne du lobby de l’industrie du sexe





Depuis quelques semaines, Meghan Murphy est la cible d’une charge violente et coordonnée qui la vise, elle, explicitement, à titre de porte-parole de principes féministes qui sont essentiellement les nôtres, charge qui est également dirigée contre les femmes, en général, et contre les féministes, en particulier.
Cette violente campagne, déclenchée par un article de Playboy et amplifiée par une pétition digne du mouvement masculiniste et soutenue par des femmes connues pour leurs efforts de lobbying pro-prostitution, prend sa source dans un court texte que Meghan Murphy a écrit en réaction à une série de photos de nus d’une femme trans connue, Laverne Cox. Dans son billet, Meghan Murphy critique cette notion qui voudrait qu’une femme ou une femme trans qui publie des photographies d’elle à caractère sexuel, voire pornographique, pose par là un geste d’« empowerment », autrement dit, un geste d’émancipation. Nous ne voyons pas en quoi un tel texte pourrait être qualifié de « transphobe ». Cela dit, nous croyons aussi que le mot « transphobie », comme son acolyte lexical « putophobie », est un terme aussi galvaudé que controversé. Pour celles et ceux d’entre nous qui croyons encore aux principes de la vie démocratique et aux règles de la déontologie journalistique, il est troublant de voir une analyse critique transformée en « phobie » et en « attaque personnelle », ce qui empêche toute possibilité de dialogue rationnel.

Votre appui est nécessaire. Voir dans la lettre comment ajouter votre signature et où.